Résistance polonaise en Saône-et-Loire

Résistance polonaise en Saône-et-Loire

Fusillés

 

 

 

 

 DAKOWSKI Stefan Edwin

Né le 1er septembre 1924 au Creusot, il habite le quartier Lapérouse et travaille aux usines Schneider.

Membre d'un groupe armé lié à l'AS , il est arrêté par la police française le 17 mai 1944 et interné à la prison d'Autun. A la veille de la Libération, en cours de transfert vers Chalon, le 30 août 1944, il est fusillé par l'escorte allemande, avec deux autres résistants, sur le territoire de la commune de Dracy-le-Fort (S&L, le long de la route Autun-Chalon).  

 

 

 

 

 

PAWLOWSKI Henri (Hersz)

Né le 7 juin 1923 à Kalisz (Pologne).

Fils de Juifs polonais émigrés en Lorraine dans les années 20, ses parents sont victimes des rafles de 1942-43 et assassinés à Auschwitz.

Henri s'engage alors dans le détachement de combat juif des FTP-MOI parisiens (au sein de ce qu'on appellera le "groupe Manouchian"). Son pseudo est GASTON. Fin septembre 1943, il est envoyé encadrer l'organisation FTP-MOI polonaise à Montceau. Suite à une imprudence, GASTON et 4 de ses camarades sont arrêtés par la gendarmerie française, le 8 octobre 1943. Ils sont d'abord détenus à Autun puis livrés aux Allemands.

Cruellement torturé à Chalon-sur-Saône, Henri Pawlowski est fusillé, le 16 novembre 1943. De ses 4 camarades arrêtés avec lui, Jozef et Stanislaw Szewczyk, Alojzy Smolarz et Jan Kuchta, seul ce dernier survivra à la déportation.

voir sa biographie complète

 

 

 

 

PYTYS Mieczyslaw (Michel)

Né le 21 mai 1925 au Creusot (S&L),

Ouvrier aux usines Schneider et membre de l’AS (groupe du capitaine Bernard) depuis octobre 1943, il participe à des sabotages de lignes électriques à haute tension. Connu d'un agent de la police Allemande (Gressard), le groupe est démantelé et la plupart des membres sont arrêtés. Michel PYTYS est arrêté le 23 mai 1944 et détenu à la prison de Chalon. Il est fusillé par les Allemands peu avant la Libération, le 22 août 1944, au lieu dit le « Champ-riche », sur la commune de Crissey (S&L).

Son frère, arrêté lui aussi, est déporté (voir liste)

 

 

 

SWEDROWSKI Franciszek

Né le 9 novembre 1924 à Blizanow (Pologne),

Gareur-mécanicien au garage Citroën, il réside à Montceau-les-Mines (centre), où ses parents tiennent un café.

Sédentaire d'un groupe FTPF depuis 1943, il rejoint le maquis en mai 1944. Il est blessé et fait prisonnier par les Allemands lors d’une liaison à St-Eugène (S&L), le 25 juin 1944. Il est torturé et fusillé le même jour au lieu dit « le Gourmandoux », commune de Toulon-sur-Arroux (S&L).

Son frère aîné Jozef (né en 1922), s'est engagé en 1939 dans l'armée polonaise reconstituée en France ; passé en Angleterre après la défaite, il a été affecté dans la marine polonaise et embarqué sur l'escorteur d'escadre Kujawiak. Il a été tué en mars 1942 lors d'une attaque aérienne alors que son unité escortait un convoi côtier. Il est enterré au cimetière militaire de Plymouth.

 

Note - La plaque déposée sur la stèle par ses amis du bataillon FTP-MOI polonais ne signifie donc pas qu'il appartenait à ce bataillon.

 

    

(cliquer pour agrandir)

 

 

 

 

 

SZYMANSKI Edmond

Né le 2 juillet 1925 à Slupca (Pologne), il réside avec sa famille à Paray-le-Monial et travaille aux établissements Fauchon-Baudot. Courant 1943, il va travailler comme ouvrier agricole dans une ferme de la commune de Poisson (S&L) ; au lendemain du Débarquement, il se met au service du maquis AS de St-Julien-de-Civry (5ème bataillon du Charollais). Il est arrêté par la Feldgendarmerie de Paray le 8 août 1944, puis transféré à la prison de Chalon-sur-Saône. Quelques jours avant la Libération, le 26 août 1944, il est fusillé avec d'autres prisonniers sur la commune de Châtenoy-le-Royal.

 

 

 

 

 

WARZYBOK Antoine

né le 8 juillet 1927 à Lubenia (Pologne), il réside à la cité des Télots à Saint-Forgeot et il travaille comme mineur à la société des Schistes bitumineux. Alors qu'il s'apprête à rejoindre le maquis Socrate (AS) avec des camarades de travail, dans la nuit du 20 juillet 1944, les miliciens qui cantonnent aux Télots, ont vent de l'affaire et décident de se saisir et d'abattre ces jeunes. Ils tuent d'abord trois Français, puis viennent chercher Antoine Warzybok. Il est abattu d'une balle dans la tête à proximité de la demeure familiale, en même temps que son père qui voulait s'interposer.

 

WARZYBOK Adam, père du précédent

Il est né le 21 décembre 1899 à Lubenia et travaille comme mineur aux Télots. Abattu le 20 juillet 1944, en tentant d'empêcher les miliciens de s'emparer de son fils.

  Voir article narrant ces évènements

 

 

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DAKOWSKI, PYTYS, SZYMANSKI - remarquons que ces trois jeunes ont été fusillés dans la même période (fin août 1944), dans un même espace géographique (des villages à proximité de Chalon-sur-Saône). Tous trois étaient détenus, deux à la prison de Chalon, un à celle d'Autun ; devant l'approche de la 1ère Armée française arrivant du Sud et l'activité soutenue des maquis, les Allemands "vident" alors les prisons. Les détenus les plus chanceux sont jetés dans les derniers trains de la déportation, les autres sont fusillés le long des routes.

 

 

SWEDROWSKI - Au lendemain de la Libération, le CADI, organisation nouvelle créée par le mouvement communiste, allait éditer une carte postale avec la photo du cadavre martyrisé de Swedrowski.

 



26/12/2010
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