Résistance polonaise en Saône-et-Loire

Résistance polonaise en Saône-et-Loire

Les soeurs WESTREICH, rescapées des rafles et maquisardes...

 

 

 

L'épopée des sœurs Westreich, jeunes Juives échappées de la rafle d'octobre 1942 à Montceau-les-Mines, ayant passé les années de guerre au sein de plusieurs maquis, est fréquemment mentionnée dans les récits traitant de l'Occupation. Le plus souvent les narrations sont incomplètes ou simplement erronées.

Cet article est construit à partir de longs entretiens tenus à Paris, en 2008 et 2009, avec Mina et Netty Westreich… Il est publié aujourd'hui avec l'accord de Netty, alors que Mina est décédée.

 

 Westreich famille 2.JPG

 

La famille Westreich à Montceau-les-Mines (1941 ou 42). A droite et à gauche, les deux sœurs rescapées, Netty et Mina. En haut, l'aînée Erna, morte à Auschwitz comme les parents.

 

 

 

 

 

 

Les parents                  

 
Ils étaient originaires de l'Est de la Pologne : Abraham Westreich naquit le 28 avril 1889 à Wielowice. Il épousa Feiga Silbert, née à Chwalowice, le 23 septembre 1898. Ils vécurent ensuite à Rozwadow, proche de Stalowa-Wola, où naquit leur première fille Erna Ethel, le 28 juin 1922.

Feiga avait une sœur, Blima Silbert, née elle aussi à Chwalowice le 10 mars 1900.

Le couple et leur première fille émigrent en France en 1924, en raison des conditions qui règnent dans la jeune république polonaise, au lendemain de son indépendance (misère économique, vagues d'antisémitisme).

La famille s'installa à Metz où le père exerça le métier de représentant en confection. Deux autres filles naquirent, Mina en 1926 et Netty en 1929. Par on ne sait quelle logique administrative, Mina reçut seule la nationalité française, Netty étant déclarée polonaise, comme ses parents.

S'exprimant usuellement en Yiddish, ils ne rencontrèrent pas de difficulté linguistique pour s'adapter à Metz et les deux sœurs gardent le souvenir d'une enfance chaleureuse, rue des Bénédictins.

La guerre venue et la ville de Metz devant être évacuée, les Westreich gagnèrent Montceau-les-Mines où résidait déjà Blima Silbert, qui avait épousé un nommé Reicher, dont elle avait deux enfants, Théodore, né à Metz le 28 février 1929, et Thérèse, née également à Metz le 3 mai 1938. Tous deux avaient la nationalité française.

Les cinq Westreich furent d'abord hébergés au 2, rue Jean Jaurès, chez Blima Reicher. Son mari, Mendel, est alors absent, car il a  gagné la zone libre, apparemment pour rejoindre son frère dans l'Aveyron (jamais il ne reparaîtra dans l'histoire familiale ; on ignore son destin ; on sait seulement que son frère Moszko sera arrêté et assassiné à Auschwitz, le 25 août 1942).

 

Ils trouvèrent ensuite un logement au 16, rue du Bois, non loin de l'endroit où Henri Pawlowski allait établir sa planque trois ans plus tard (1).

 

 

Le père reprit d'abord son activité de colporteur de confection auprès de la clientèle polonaise des quartiers de mineurs. Hélas cela ne dura pas, car les lois anti-juives promulguées par le gouvernement de Vichy lui interdirent un jour de travailler à son compte ; il dut alors se faire embaucher comme manœuvre dans un chantier de terrassement, profession qui sera indiquée au moment de son arrestation.

Mina et Netty allaient à l'école des filles, rue Carnot où Mina obtint son brevet élémentaire.
Leur cousin Théodore fréquentait l'école des garçons de la rue Jean-Jaurès, proche de son domicile.

 

                                                           (cliquer sur la photo pour agrandir)

- Netty - rentrée 1941 au cours complémentaire de jeunes filles à Montceau -

 

La famille était en relations avec les autres familles juives de Montceau. Abraham était recherché pour venir opérer à domicile le sacrifice rituel des volailles.

Leur sœur aînée Erna trouva un travail d'employée de bureau et noua une relation amoureuse avec un jeune homme du pays, André Proudhon (né le 30 décembre 1914 à Tunis), qui travaillait au service du matériel de la société des mines de Blanzy et militait aux Jeunesses socialistes. Pupille de la Nation, ayant perdu aussi sa mère, il vivait alors chez sa grand-mère maternelle, Jeanne Veillaud dans le quartier des Georgets, commune de Sanvignes-les-Mines.

Les jeunes filles ne semblent pas avoir vécu les deux premières années dans la crainte ; début juin 1942, elles durent cependant porter l'étoile jaune (ordonnance allemande du 28 mai 42), sans semble-t-il trop en souffrir. Une liste retrouvée aux archives départementales de Mâcon révèle que, de toute la famille, il n'y eut que la petite cousine Thérèse à y échapper car elle avait moins de 6 ans.

Mina gardait le souvenir de son professeur de mathématiques, Mme Parriat, qui un jour, à sa grande gêne, lui avait donné de l'argent pour aider la famille, cela devait intervenir après que le père eût perdu son travail…

 

 

Les arrestations – Voir, tiré de la Physiophile, La tragédie des Juifs montcelliens (2)

 

Les Allemands ne jouèrent aucun rôle dans ces arrestations ; la besogne fut accomplie par la police française. Il s'agissait alors de compléter l'un des premiers transports vers Auschwitz, qui était en préparation au camp de regroupement de Pithiviers ; les Allemands avaient prévu 1000 personnes par train et on manquait de prisonniers. Ordre fut donc donné à la préfecture régionale de Dijon d'organiser la rafle des Juifs étrangers sur les départements de son ressort ; la consigne fut transmise aux forces de police par télégramme chiffré du préfet régional de Dijon, relayé par les préfets départementaux. Les personnes visées étaient celles de la tranche d'âge de 16 à 45 ans, les estropiés en étant exclus, de même que les Juifs vivant en mariage mixte. L'opération devait démarrer le 12 juillet et être achevée le 13 à 20 heures, les arrêtés devant être livrés pour le 15 juillet 20 heures au camp de concentration de Pithiviers (le mot était alors utilisé pour désigner tout camp de regroupement).

 

 

Le 13 juillet 1942, les policiers de Montceau vinrent donc se saisir de Mme Westreich et de sa fille aînée (20 ans), toutes deux polonaises.

Le père, trop âgé - 53 ans -, ne fut pas emmené, non plus que les deux cadettes, Mina car elle était française, Netty parce qu'elle était trop jeune. La tante Blima fut prise elle aussi, mais pas ses enfants, à la fois trop jeunes et français… Le rapport mensuel - juillet 42 - du commissaire de Police de Montceau indique que 34 personnes furent alors arrêtées et conduites le lendemain 14 juillet 1942 vers le camp de Pithiviers, sous escorte de six agents de police de Montceau.

Les arrêtés passèrent la nuit dans la salle de gymnastique des pompiers, voisine du commissariat de police, où ils reçurent un repas livré par le restaurant Longueville. Ils partirent le lendemain en train pour Pithiviers, rejoints en gare de Montchanin par les raflés du Creusot. A Pithiviers, ils retrouvèrent des gens internés là depuis longtemps, mais aussi d'autres personnes arrivées précipitamment comme eux des départements relevant de Dijon. Ils ne devaient pas rester longtemps, car le convoi n°6 étant maintenant au complet, il s'ébranla à 6h15, le 17 juillet 1942 pour Auschwitz.

Feiga Westreich, sa sœur Blima et sa fille Erna furent gazées le 21 juillet.

 

 

Le père resta donc seul à la maison avec ses deux plus jeunes filles Mina (16 ans), Netty (13 ans) et ses neveux Théodore (13 ans) et Thérèse (4 ans). Ce n'était hélas qu'un sursis : à peine trois mois plus tard, le 9 octobre 1942, les Juifs restants furent à leur tour appréhendés par la Police française et regroupés d'abord au Creusot pour être ensuite envoyés en direction de Drancy. Ils allaient en partir  pour la plupart le 25 octobre dans le convoi n°42 en direction d'Auschwitz. Les rapports quotidiens du commissariat de police de Montceau signalent l'action, qui toucha cette fois 17 personnes. Bien que le télégramme du sous-préfet d'Autun ait encore mentionné les seuls Juifs étrangers et apatrides, on rafla cette fois aussi des personnes de nationalité française, et parmi elles les deux jeunes cousins Reicher, victimes du zèle de la seule police française !  Un car de la régie des transports de S&L avait été affrété par la municipalité pour assurer le transfert au Creusot ; l'épicier Pons livra un casse-croûte pour le voyage (sardines et poires). Les factures correspondantes furent méthodiquement adressées par la mairie de Montceau, pour remboursement, à l'Union Générale des Israélites de France, l'UGIF, 19, rue de Téhéran à Paris. Elles figurent aux archives du Mémorial de la Shoah ; la communauté juive finançait ainsi sa propre déportation !

 

 

REICHER Mendel - Copie.JPG

 

- La famille REICHER, Mendel, Blima (soeur de Feiga Westreich), Théodore et Thérèse,
tous assassinés… -
 
 

Mina gardait en mémoire l'arrestation de Théodore et Thérèse, qui, à l'arrivée des policiers, étaient partis se cacher dans le jardin. C'est un voisin sympathique qui indiqua la cachette aux flics… Mina et Netty échappèrent grâce à l'intervention d'André Proudhon, l'ami de leur grande sœur, qui les prit dès lors sous sa protection.

            

     

La fuite

 

- André Proudhon -

 

 

Ce 9 octobre 1942 au soir, André Proudhon conduisit les deux adolescentes chez sa grand-mère Veillaud, aux Georgets. Elles avaient eu le temps de prendre avec elles une valise, emplie à la hâte de quelques vêtements, de papiers et de photos, dont celles qui figurent ci-dessus. Dès le lendemain, tous les trois se mettent en route, un baluchon à la main, sous la conduite d'Henri Parriat, professeur de sciences naturelles et proche copain d'André. Avec quelques autres, dont le professeur de musique Berthelon, ils partageaient un même positionnement politique, dont nous connaissons le contenu par la biographie de Parriat (3) : un socialisme pacifiste, de racine libertaire, marqué par le combat contre le stalinisme et les menaces de guerre.Ils passent ensemble la ligne de démarcation dans le secteur de la Croix Racot et de St-Romain et se dirigent ensuite vers les Perrons. Les sachant désormais en sécurité puisqu'en zone libre, Parriat revient sur Montceau, où il participera au sauvetage d'autres enfants juifs abandonnés. La première nuit, André Proudhon et ses protégées dorment à la gare du Mont-Saint-Vincent, d'où part le car vers Mâcon.

 

De ce jour, André va rester en permanence avec les deux adolescentes, comme un grand frère protecteur ; ce départ marque pour lui l'abandon de son travail à Montceau et l'entrée dans l'aventure de la résistance active, qu'il rejoindra réellement quelque temps plus tard dans l'Ain.

En zone libre, les déplacements sont plus faciles et se font en autocar. Le trio se dirige d'abord vers Louhans où André a des amis instituteurs, les Desvaux, qui habitent à la Chapelle-Naude (4 km au Sud de Louhans). Ils vont rester là un mois environ, Mina étant tombée malade.

Courant novembre, ils partent dans l'Ain, chez une tante d'André, Margueritte Veillaud, qui vit avec son mari Michel Trombone à Billiat, tout près de Bellegarde, à deux pas du barrage de Génissiat. La Guitte est sage-femme et Michel travaille au chantier du barrage de Génissiat, dont la construction a commencé en 1937 ; il fait embaucher André. Michel est communiste ; on imagine les discussions entre les deux hommes…   L'action résistante allait les rapprocher.

Les trois Montcelliens allaient rester 14 mois chez les Trombone (jusqu'en février 44), dans cette région de Bellegarde, au pied du plateau de Retord, où les bergers faisaient de si bons fromages.

 

 

 

Résistantes dans l'Ain

 

Les filles ne vont pas à l'école, afin de ne pas attirer l'attention, car leurs faux papiers sont par trop sommaires. Elles ont pris le nom de Proudhon, Madeleine (Mado) et Georgette, soi-disant cousines d'André, venant du Maroc, ce qui avait un brin de vraisemblance car une branche de la famille était réellement installée là-bas. Elles disposent d'une carte d'identité à ce nom, mais pas d'actes de naissance…

A la fin de l'année 1942 commence la résistance véritable, où Michel Trombone et André Proudhon s'engagent. La demeure des Trombone risquant alors d'être repérée, il est décidé qu'André et les deux filles iraient loger plus haut, dans une maison de montagne, au hameau de Chaix…   André participe à des actions de sabotage ; les filles se voient confier des tâches auxiliaires d'agent de liaison avec les camps du Retord où le maquis s'est fixé. Netty a le souvenir d'avoir conduit des aviateurs anglais à travers la montagne ; apeurés, ils la suivaient de trop près, alors qu'ils avaient consigne de rester à bonne distance…

A un certain moment, dans l'hiver 43-44, les Allemands attaquent les maquis du plateau. Les maquisards blessés sont descendus à Chaix ; Mina y fait l'infirmière et soigne les plaies dans une cuvette rougie de sang.

Leur état de services, établi après la guerre, mentionne ainsi leurs contacts avec les officiers commandant la résistance dans le secteur : le lieutenant Trombone, le capitaine Fenestraz, le docteur Mallet.

Les sœurs gardent de cette période un souvenir ébloui, d'abord par l'intensité de l'engagement de leurs amis résistants, unis dans le même combat, où les différences politiques étaient de peu d'importance ; mais aussi par la découverte de la vie campagnarde, par les multiples activités nouvelles qu'elles partagent avec les jeunes du pays, tout au long des saisons de cette année 1943 : élevage de cochon, cultures, participation à des vendanges…

(Après la guerre, Netty est retournée souvent en vacances chez les Trombone, alors que sa sœur travaillait aux PTT à Lyon).

 

 

Au maquis "Serge", dans le Morvan

 

Cette période prend fin après la réussite du sabotage du barrage de Génissiat à la fin de l'hiver 43-44, qui déclenche une répression serrée de la part des Allemands. Repérés, les résistants se dispersent… Le refuge de Chaix incendié, André décide de quitter le secteur ;  le trio se reforme donc et ils partent à pied dans la neige, commençant par une marche harassante d'une dizaine de kilomètres pour prendre immédiatement de la distance ; en autocar ensuite, puis en vélo, le trio aboutit en février 1944, à Planchez dans le Morvan (Nièvre), siège du maquis "Serge"…

En effet, durant l'année 1943, André avait pris contact avec Gérard Drouin (capitaine "Serge"), qui dirigeait là un maquis rattaché aux FTP (4). Drouin, originaire de St-Vallier, commune du bassin de Montceau-les-Mines, habitait depuis longtemps à Sanvignes et comptait parmi les copains d'André. Il était parti se battre dans le Morvan, d'où était originaire sa femme, après avoir été actif dans un groupe de résistants sédentaires du bassin minier et, semble-t-il, repéré par la police…

Les deux sœurs allaient, elles aussi, bien connaître Gérard Drouin et sa famille ; elles logent à la Fiole, dans la famille Brossier, qui est l'un des points fixes du maquis… 

 

Proudhon Mina X.jpg
Proudhon et Netty - Nièvre 1944 b.jpg

- Dans le Morvan, chacune des soeurs avec André Proudhon (à gauche) -

 

Au maquis "Serge", elles retrouvent leur fonction d'agent de liaison, Netty surtout, qui plus jeune, a plus de facilité à passer les contrôles. Elle se rend plusieurs fois en vélo à Epinac et chez un avocat d'Autun… (mot de passe dont elle se souvient : "le soleil…" et en réponse : "… a rendez-vous avec la lune") ; un jour elle ramène un émetteur-récepteur radio.

Mina, elle, se rend souvent en mission chez le pharmacien d'Anost.

Toutes deux participent alors à des réceptions de parachutages. Elles apprennent à monter / démonter les armes et à s'en servir, pour le cas où le cantonnement serait attaqué…

 

 

Rigny-sur-Arroux

Après l'attaque de Planchez par les Allemands, le 25 juin 1944, au terme de laquelle elles fuient à Autun, la situation est jugée trop dangereuse pour les deux jeunes filles ; elles sont conduites à Rigny sur-Arroux ; elles sont hébergées chez "tante Francine", l'épouse de Pierre Thevenet, qui est alors au maquis et y sera tué.

Elles sont là sous la protection de Lucien Cabaretier, le chef du maquis AS "Lucien" installé alors au château de la Petite-Faye.

… Mais un drame arrive bientôt : André – "le lieutenant Guy" du maquis "Serge"– qui est resté dans le Morvan, est abattu le 9 juillet en tentant de fuir après avoir été arrêté par les Allemands à la suite d'une action à Epinac (Nord de la S&L). Netty apprend la nouvelle alors qu'elle est en mission à Montceau.

Pour les deux jeunes filles, c'est un coup de massue ; la douleur est beaucoup plus vive que celle provoquée par le sort des parents, qui est resté longtemps imprécis. Leur mémoire refoulera beaucoup de toute la période qui suivit la mort d'André. On sait seulement qu'elles poursuivent leurs fonctions d'agent de liaison ; à l'occasion d'immenses virées à vélo, elles font des missions auprès de Raymond Barault "Jean Roche", dirigeant départemental de l'AS. A Montceau, elles rencontrent Paul Mercier "Benoît", le chef local de l'AS, et Melle Forest, qui y tient la fonction de "boîte aux lettres".

Mina et Netty vont rester à Rigny jusqu'à la Libération. Elles regagneront alors Sanvignes où elles retrouveront  les proches d'André, en particulier son oncle Louis Veillaud (frère de Marguerite Trombone) et son épouse (5), qui deviendront leurs parents d'adoption… Netty sera formellement adoptée par les Veillaud et reprendra ses études à Montceau, puis après son mariage, ira s'établir en Bretagne, alors que Mina trouvera un emploi aux PTT avant d'épouser, en 1949, un pharmacien de Montceau, Jean Birgé.

 

Mina et Netty Westreich seront décorées de la médaille de la Résistance.

                                                                     (cliquer pour lire)

 

 

 Mémoire de proposition pour l'attribution

de la médaille de la Résistance

 

Le 15 janvier 2004, Yad Vashem a décerné à André Proudhon le titre de Juste parmi les Nations (6).

 

 

 

 

___________________________

 

(1) Premier chef militaire de la résistance FTP-MOI polonaise à Montceau (voir sa biographie). On notera le parallèle entre les histoires des deux familles.

(2) Georges Legras et Roger Marchandeau, La tragédie des Juifs Montcelliens 1940-1945, la Physiophile, hors-série, Montceau-les-Mines, 2010.

(3) Biographie d'Henri Parriat 1910-1975, la Physiophile, Montceau-les-Mines, 1986. Commander
auprès de la revue (cliquer ici).

(4) Sur ce point, voir Michel Villard, Ombres et Lumières de l'Occupation et la Libération d'Autun, chez l'auteur, 1984 et André Jeannet, Memorial de la Résistance en S&L,  JPM, Mâcon octobre 2005.

(5) Louis Veillaud a été maire de Sanvignes de 1945 à 1974.

(6) Voir page correspondante du site de Yad Vashem
 

 

Autres sources :

JO du 8 juillet 2001 qui établit les dates de décès.

ADSL à Mâcon

Service Historique de la Défense, bureau Résistance à Vincennes, BAVCC à Caen

Mémorial de la Shoah.

Site internet de la commune de Sanvignes (pages mémoire)- cliquer ici

Les photos nous ont été confiées par Netty.

 



17/03/2013
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