15 juillet 1944 - L'assassinat de l'ingénieur Olivier
GS - janvier 2021
Visez haut ! ...
Eté 1944, l'été de la Libération fut aussi celui d'une sale guerre, comme le sont les guerres civiles. On vit alors se multiplier meurtres et attentats dans le bassin minier de Montceau.
Le 15 juillet, on enregistrera cinq assassinats sur le territoire de la commune de Montceau-les-Mines : au quartier du Bois-Roulot celui de Joseph Dumas, ancien policier (secrétaire-chef) au commissariat de la ville, et ceux des sœurs Françoise et Pelagia Szczepaniak, employées à la Kommandantur - voir ICI - ; rue des Oiseaux au centre de la ville, celui de Marie-Louise Chapuis, née Perrot ; enfin à Darcy, celui d'André Olivier, l'ingénieur divisionnaire. Si les quatre premiers étaient gens du peuple et ne suscitèrent de commentaires que dans leur entourage, André Olivier appartenait à l'élite locale puisque membre de rang élevé de l'état-major des houillères. Dirigeant du site le plus moderne et le plus vaste de la Mine, il exerçait son pouvoir sur près de 1500 salariés, et était connu pour sa grande sévérité.
L'annonce de son assassinat eut un grand retentissement et acheva de traumatiser tout l'encadrement de l'entreprise, déjà fortement secoué en janvier par celui de l'ingénieur Bousquet. Seulement Olivier avait une toute autre envergure ; rien ne filtra de l'enquête de police, ni des milieux résistants qui auraient pu revendiquer l'exécution. Aucune enquête ne fut diligentée après la Libération, ni par les Houillères, ni par sa veuve… Comme ce fut le cas pour l'assassinat des secrétaires du syndicat des mineurs, Mathus et Tissier, celui de l'ingénieur divisionnaire allait rester un sujet tabou à Montceau-les-Mines, jamais approfondi jusqu'à ce jour.
Les recherches multiples que je mène depuis dix ans sur la période de l'occupation ne pouvaient éviter d'apporter maints indices sur l'affaire, documents ou témoignages. A défaut de résoudre définitivement ce qui s'apparenta peu à peu à une enquête, je pense être arrivé à un point où les éléments rassemblés doivent être mis à disposition de tous, déjà pour aider à comprendre cette période qui nous est devenue si lointaine, peut-être aussi avec l'espoir que certains réagiront et pourront apporter d'autres pièces au puzzle.
Beaucoup des éléments mentionnés dans cet article se trouvent explicités ou contextualisés dans d'autres articles de ce blog et dans les pages du livre "les Téméraires, une histoire neuve de la Résistance, cités et maquis à Montceau-les-Mines avant mai 1944".
Témoignages familiaux
C'est après avoir découvert ce blog que la petite fille d'André Olivier, Lucie M., est entrée en contact avec moi en mai 2013 puis m'a permis de faire la connaissance de deux de ses tantes, les filles ainées de l'ingénieur divisionnaire, Marie-Claire et Michelle. Outre l'immense intérêt de ces rencontres pour croiser ce que nous savions sur le meurtre, je découvris avec plaisir des personnes vives, ouvertes et sympathiques, marquées par ces évènements mais aussi empruntes d'une grande distance critique vis-à-vis de la petite société des cadres supérieurs de la mine. En parler ouvertement, ce qui semblait briser un constant tabou dans la famille, me parut avoir un effet bénéfique sur chacune, d'autant que mes maigres apports coïncidaient souvent avec les bouts de vérité qu'elles avaient entendus de leur mère décédée depuis longtemps.
Toutes deux avaient assisté à la mort de leur père…
Précisons d'abord que la famille Olivier résidait dans une grande maison bourgeoise, au centre du hameau du Magny, le long de la route qui monte vers Sanvignes. De l'autre côté de la route se trouvait la place de l'église encadrée des deux écoles, celle des garçons et celle des filles. Autour de la place, à proximité immédiate, et dans tout le bourg logeaient des ouvriers, français ou polonais, et des agents de maîtrise. Quelques maisons d'ingénieurs se trouvaient vers l'arrière de la maison du divisionnaire. En somme une géographie presque féodale : l'église, le château et tout autour les ouvriers…
Les puits Darcy se trouvaient vers le S-SE, à moins d'un kilomètre en empruntant le chemin qui traversait l'ancien site des puits du Magny et longeait la carrière de remblais des Genatas, nettement plus loin si on voulait prendre la route goudronnée vers Montceau, puis vers le carrefour de l'Ecuyer.
Conduit immédiatement à l'hôpital des mines, André Olivier y décèdera quelques heures plus tard et sera immédiatement ramené à son domicile. Les filles se souviennent d'avoir vu le corps de leur père, la tête entourée de pansements.
Qui était donc l'ingénieur divisionnaire Olivier ?
Louis André Olivier est né le 8 novembre 1902 à Saint-Etienne d'un père prénommé Gabriel, 29 ans, ingénieur des mines, exerçant le métier de contrôleur des houillères (il sera retraité en 1936).
Assez naturellement c'est vers l'école des mines de Saint-Etienne que le fils allait aussi se tourner ; il obtenait son diplôme en 1925.
Le 1er juillet de la même année, il était embauché comme ingénieur débutant aux Mines de Blanzy, au salaire mensuel de 9.600 F.
Sa fiche personnelle aux archives de l'ANGDM (Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs) permet de tracer sa carrière jusqu'à sa mort, en juillet 1944.
On voit qu'il connait une ascension fulgurante puisqu'il devient ingénieur divisionnaire en 1932, sept années seulement après son embauche (la "division" représentant une zone cohérente d'exploitation du bassin, composée de différentes installations : puits d'extraction, d'aération, de service, carrières de remblais etc…) Les puits Darcy I et II sont alors les plus récents, puisqu'ils ont été mis en exploitation en 1928 et 1934, entraînant la fin d'exploitation des puits voisins du Magny. Darcy devient ainsi division, dont Olivier va prendre la tête. Dans les houillères, on ne menait pas une telle carrière sans être particulièrement rigoureux professionnellement et moulé idéologiquement dans la discipline totalitaire de la compagnie. La réputation d'Olivier devient très vite celle d'un chef rigide et dur. Parallèlement on reconnait parfois que derrière ce profil sévère se manifestent les traits d'un catholique fervent, humain et juste. Tous n'en étaient pas convaincus (voir témoignages ci-dessous) et certains allaient même en faire le symbole de l'exploitation patronale…
André Olivier s'est marié à Paris, le 3 avril 1934 avec une jeune fille d'ascendance maternelle luxembourgeoise, Odile Catherine Fischer, née en 1905 au Luxembourg. Ils auront quatre filles, nées en 1935, 1937, 1942 et 1944.
L'enquête
Dans cette période où les actions de la résistance abondent, en même temps que les délits de tout genre, la police est surchargée et les affaires sont traitées rapidement. Ajoutons que celles qui paraissent sensibles le sont souvent avec réticence de la part de policiers vivant dans la crainte permanente des représailles.
Le meurtre d'André Olivier est immédiatement suivi localement par un nouveau commissaire, Léopold Challon, arrivé récemment à Montceau pour prendre le commandement de la section locale de police de Sûreté (en commun avec celle du Creusot). Il interrogera deux témoins seulement, les seuls à s'être trouvés à proximité de la sortie au moment des faits (ou à s'être fait connaître, peut-être simplement car ils n'avaient rien vu). Ci-dessous, extraits de son rapport :
L'affaire est donc passée à la XIème brigade de police de Sûreté de Dijon, qui la confie à un familier de Montceau, Georges Bon (devenu récemment commissaire). Son rapport livre quelques éléments intéressants :
André Olivier, en noir et en blanc…
Il est de plus en plus rare de pouvoir entendre des témoignages directs sur la personnalité de l'ingénieur divisionnaire. Ces dernières années, il était encore possible d'en recueillir quelques-uns :
Robert Branchet, rencontré en juillet 2013.
Né en 1926, il continuait de vouer une grande reconnaissance à M. Olivier, sur la tombe duquel il allait parfois prier au cimetière de Sanvignes.
Victoria Babski, née en 1928, rencontrée en mai 2015 :
Léon Zlobynski était né en 1930, dans une famille polonaise du Magny, dont la demeure se trouvait à proximité de celle des Olivier. Une amitié étonnante s'était nouée entre les deux personnes, l'ingénieur divisionnaire, mûr et autoritaire, et le gamin polonais de 13-14 ans. Chaque jour après le travail, ils se retrouvaient pour jardiner.
Marie-Claire Olivier (en juin 2013) :
Lorsque nous l'avons rencontré en 2010, Léon Zlobynski n'avait pas oublié l'ingénieur et ne tarissait pas d'éloges sur lui et sa famille … jusqu'à nous dévoiler les noms qu'une opiniâtre enquête lui avait permis d'identifier pour être ceux des assassins. Voir infra...
André Olivier, cible des Polonais
On entendait bien sûr souvent : "Olivier il était sévère", "Il poussait à la production…", "A Darcy, il fallait produire, produire…" "Les chefs nous menaçaient toujours de nous envoyer en Allemagne.."
Mais il semble établi que la menace d'être licencié de la mine et envoyé travailler en Allemagne était lancée dans tous les puits par certains chefs de poste, maître-mineurs voire ingénieurs (cf dans "les Téméraires", le meurtre de l'ingénieur Jean Bousquet, en janvier 1944), il y a peu de traces qu'André Olivier en ait particulièrement usé.
*/ Aux archives départementales, nous avons trouvé un seul cas qui s'en rapproche, celui du Polonais Ignacy KWASNY, qui formule ainsi son histoire (ADSL 2548W5) :
Certes Olivier est cité, mais l'envoi en Allemagne est bien indirect !
*/ En réalité ce qui l'emporte dans ce témoignage, c'est l'allusion à la tension sociale qui règne aux puits Darcy. Ce sentiment était partagé par l'ingénieur Georges Griveaud qui nota la difficulté particulière à y implanter son mouvement de résistance, le MORB, simplement car les ouvriers y étaient d'une extrême méfiance ("Darcy est pourri par Olivier").
La grève menée par les mineurs du bassin montcellien en décembre 1941 avait déjà permis de le constater. Un article de ce blog - les mineurs arrêtés en 1941 - révèle la présence des ingénieurs, et parmi eux d'André Olivier, pour inciter directement les ouvriers du fond à prendre le travail lors des descentes des 16 et 17 décembre.
Les nombreuses arrestations qui suivirent (28 mineurs, dont 15 Polonais, parmi lesquels Ignacy Kwasny), bien que de courte durée, ne firent qu'amplifier l'ambiance détestable qui existait, spécifiquement à Darcy, entre les ouvriers et leur hiérarchie. Ci-dessous la déclaration que fit un autre arrêté, Léon Adamski, au commissaire Marcel Dives qui recherchait les meneurs :
La hiérarchie en général, et André Olivier particulièrement, furent accusés d'avoir désigné les meneurs à la police. Les mineurs polonais, les plus touchés par la répression, firent désormais d'Olivier un symbole de l'oppression patronale, d'autant qu'il mettait un soin particulier à accroître la productivité du travail.
*/ Ce sentiment apparaît au grand-jour à la fin de l'été 1943, quand la section nationale de la MOI polonaise publie un exemplaire de son tract national ZWIAZKOWIEC ("Le Syndicaliste") tout entier consacré aux mines de Blanzy. L'ingénieur divisionnaire Olivier y est brocardé personnellement à cause de sa rigidité à vouloir limiter les arrêts de travail, les fameuses "feuilles" accordées par les médecins en cas d'accident ou de maladie, marques de l'important absentéisme qui sévissait alors. La menace est à peine voilée : "le moment des règlements de compte approche" - (voir tract entier et traduction - ICI - )
*/ La décision d'abattre Olivier semble en effet déjà prise au sein de l'organisation communiste polonaise. On sait que le premier groupe armé FTP-MOI était alors en création et qu'un commissaire militaire allait être envoyé de Paris fin août 1943. Son histoire est largement décrite dans Respol71 - voir ICI - . Henri Pawlowski "Gaston" allait diriger un premier déraillement de train, au Pont-des-Vernes, dans la nuit du 25 au 26 septembre 1943 ; mais le groupe allait être capturé par les gendarmes de Montceau le 7 octobre, transféré à la prison d'Autun le lendemain puis livré aux Allemands le 9 novembre. Ses membres allaient connaître une fin tragique : "Gaston" mourut entre les mains de la Gestapo de Chalon, le 13 novembre 1943 ; ses quatre compagnons furent déportés au camp de Buchenwald où trois allaient mourir. Nos récentes recherches (AD21 1072W5) nous ont permis de retrouver le PV d'interrogatoire d'Henri Pawlowski par l'inspecteur Georges Bon, de la XIème brigade régionale de Dijon, daté du 15 octobre 1943 lorsqu'il se trouvait à la prison d'Autun. Comme Bon savait en obtenir, cet interrogatoire est extrêmement détaillé et on y découvre le passage suivant :
*/ Première tentative d'assassinat en janvier 1944.
Passe la grève des mineurs de fin octobre 1943, plus marquante pour le bassin minier que celle de décembre 1941 (voir dans "les Téméraires", chapitre 6.2). Cependant cette fois Darcy est moins touché, les puits de Plichon, des Alouettes et de Saint-Louis étant en première ligne, en matière de répression également puisque deux quartiers (Saint-Louis et Bois-du-Verne) allaient être bouclés et les mineurs soumis à des vérifications par la police française. Le traumatisme est grand dans la population et la nouvelle organisation de jeunesse qui vient de se créer dans l'orbite du parti communiste clandestin, les F.U.J.P (Forces Unies de la Jeunesse Patriotique) veulent frapper fort contre les chefs les plus autoritaires de la Mine. Deux ingénieurs sont visés en priorité : Bousquet aux Alouettes et Olivier à Darcy. Deux binômes sont désignés pour les abattre le même jour, le 5 janvier 1944, Simon et Smolarek - détails ICI - pour Bousquet, André Badet et Konrad Makilla (20 et 21 ans) pour Olivier, tous deux habitants du carrefour de l'Ecuyer. Les deux premiers réussissent leur coup, les deux seconds ratent Olivier ! L'affaire ne sera connue que plusieurs semaines plus tard, à l'arrestation des deux hommes par la police française, consécutive aux rafles des 20-22 février 1944. On a retrouvé aux archives départementales de Côte-d'Or leurs interrogatoires, en date du 15 mars 1944, signés du commissaire Marsac. Voici celui d'André Badet :
C'est l'information sur cette tentative qui fuita et fut reprise par la presse le 11 avril suivant, suscitant une vive émotion chez André Olivier et sa famille, la police ne l'ayant pas informé ni mis en garde contre le danger qui le menaçait.
*/ 1er mars 1944 - Chasse au résistant au fond du puits
Le 29 février 1944, vers 9h00, quatre hommes pénètrent à la mairie de Pouilloux où doit avoir lieu la distribution aux habitants des tickets d'alimentation du mois de mars. Il s'agit d'une opération des FTP destinée au ravitaillement du maquis qui est en train de s'installer près de Suin (maquis Valmy) pour accueillir les rescapés des opérations de police en cours. Sans peine, ils s'emparent de plus de 2000 feuilles de tickets de pain, viande et matières diverses. Par hasard, une patrouille de gendarmes de la brigade de Montceau se trouve dans la commune et interroge à chaud les témoins. Un des résistants est reconnu pour être Alfred MARCHAL, demeurant au hameau des Chavannes et mineur à Darcy. Quand les gendarmes se présentent sur les puits pour le cueillir, celui-ci vient de descendre au fond… le récit des gendarmes DUBRESSON et PATRU, en date du 6 mars 1944 (ADSL 1W12704, décrit la suite :
Nul doute que cette participation personnelle d'André OLIVIER à une chasse au résistant aura marqué les esprits !
*/ La chute de l'organisation MOI polonaise à partir du 5 mars 1944
Quelques jours plus tard, c'est toute la zone de Darcy qui allait se trouver au centre des opérations menées par la police française contre la résistance communiste polonaise. C'est en effet dans les baraques du Pré-Long, aux portes des puits, et dans les cités avoisinantes (le Magny, Darcy) que se déroulèrent les premières arrestations qui allaient entraîner la chute de plusieurs dizaines de résistants polonais du bassin minier, MOI d'abord puis POWN. En outre c'est l'ambulancier du site minier qui indirectement avait mis la police sur la piste du premier arrêté, Léon Myskowiak, celui qui allait parler et faire tomber les autres…
On objectera qu'André Olivier n'était en rien mêlé à cette affaire, mais l'association de Darcy à ces arrestations massives ne pouvait qu'ajouter à son débit.
Les assassins présumés… attendre encore pour conclure
L'hypothèse polonaise
Rapidement, circula un nom, celui du Polonais Mieczysław Kokot - voir ICI - , qui avait participé précocement à l'un des groupes de jeunes "sportifs" organisés par les premiers envoyés parisien de la MOI en 1942, puis au groupe éphémère de "Gaston" et au maquis polono-russe qui avait suivi. La veuve d'André Olivier avait acquis la conviction de sa culpabilité, partagée ensuite par ses filles. Rencontré il y a une dizaine d'années, le principal témoin de la POWN était arrivé à la même conclusion… Les derniers anciens de la résistance communiste polonaise n'en savaient rien, ou ne voulaient rien dire.
Le jeune homme travaillait au puits Darcy ; habitant le quartier des Gautherets, il descendait par le puits de l'Essertot, où il avait eu maille à partir avec des agents de maîtrise ; certains évoquaient le vol d'une "recipe" de bois.
Mais les filles avaient la certitude que les tireurs étaient trois ; c'est en rencontrant Léon Zlobynski que le trio se compléta. Je revois encore le brave Léon (il est mort en 2012) me dire dès sa porte franchie : "Wieczorel, Kokot et Bargiel, c'est eux qui ont tué Monsieur Olivier"
Il tenait cela de son interminable quête de savoir, au lendemain de l'assassinat, qui l'avait amené à fureter dans la communauté polonaise, interrogeant sans fin les uns et les autres. Il ne put m'amener qu'un indice sérieux de sa recherche : Emil Wieczorek avait tout le profil aventureux d'un exécuteur du maquis (il ne pouvait s'agir que de lui, car son père Andrzej et son frère Edmund avaient été parmi les arrêtés de mars 1944, puis déportés) ; sa propre sœur aurait raconté l'histoire à sa patronne alors qu'elle allait être bonne de maison, après la guerre. Quant au nom de Bargiel, il est bien connu puisque c'est celui de "Roger", le chef du maquis Mickiewicz, mais on connaît à Mieczysław Bargiel - bio - un profil trop politique et prudent pour avoir participé à une telle affaire. Son frère alors ?
Autres rumeurs
On voit que l'enquête n'est pas achevée. D'autres opinions circulent dans le bassin minier, à partir de trois cyclistes suspects rencontrés du côté du Bois-du-Leu, qui n'auraient rien eu de polonais.
Pour ce qui est des preuves écrites, la plupart des archives concernées ont été visitées, reste cependant quelques cartons difficilement accessibles au SHD-Vincennes… à suivre.
Nous comptons aussi sur des indices provenant des familles, directes ou proches, la loi du silence n'ayant plus guère lieu d'être aujourd'hui, remplacée par un évident intérêt historique et sociologique commun à comprendre ce qui motiva les actions des nôtres en ces temps si terribles que traversait le pays.
Documents :
Archives départementales S&L et Côte d'Or / ANGDM / SHD
Sources familles Olivier et Zlobynski
A découvrir aussi
- juin-juillet 1944 - Dziubek et Simon dans l'Ain
- L’effroyable fin des sœurs SZCZEPANIAK
- NETTOYAGE AU PAYS… la fin des ADAMSKI
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 448 autres membres